The Honourable Christian Paradis, PC, MP
Minister
of Industry
Montréal, Quebec
September 10, 2012
Good
morning.
Thank
you for the kind introduction.
It is always a pleasure
to be in Montréal.
Mesdames et Messieurs, depuis que je suis devenu ministre de
l’Industrie, j’ai sillonné le pays et visité plusieurs villes, grandes et petites,
afin de rencontrer des regroupements de gens d’affaires comme le vôtre.
J’ai pris part à des tables rondes régionales et j’ai discuté avec des
représentants d’entreprises pour me renseigner de façon directe sur les
possibilités d’affaires et les défis auxquels les Canadiens font face.
Les regroupements comme le vôtre représentent
des organes vitaux du milieu des affaires au Québec. Votre engagement dans le
milieu est à l’image du véritable esprit d’entreprise qui existe partout au
Canada et au Québec.
Ladies
and gentlemen, when we look outside our borders, uncertainty continues to
affect the global economy.
Last
month, I was with Prime Minister Harper when he hosted German Chancellor Merkel.
We
all know that Europe faces some serious
challenges, such as persistent unemployment, weak growth and burdensome
sovereign debt. But these are not their challenges alone; they are faced by the
global economy as a whole.
Even
in emerging economies like India,
China and Brazil, strong
currencies and slower growth present new challenges. So when we look at Canada’s
position in the world, we can be proud.
Le Canada possède de nombreux avantages : un gouvernement fort et stable, une stratégie économique viable à long
terme, un engagement ferme et tourné vers l’avenir en matière de libre-échange,
une cote de crédit triple A, et un plan budgétaire solide visant à rétablir
l’équilibre fiscal à moyen terme.
Mesdames et Messieurs, le Canada
est au premier rang des pays développés. Nous sommes un pays de choix pour les
investisseurs et nous sommes ouverts aux échanges commerciaux. En outre, nos efforts ont été reconnus à l’échelle mondiale par des organismes
comme le Fonds monétaire international, l’Organisation de coopération et de
développement économiques, le Forum économique mondial et le magazine Forbes.
C’est maintenant qu’il faut tirer profit de ces avantages. Nous devons également
nous assurer que nos remarquables entrepreneurs, inventeurs et innovateurs
possèdent les outils dont ils ont besoin pour prospérer à l’échelle nationale
et internationale.
And
while you each have your own challenges and opportunities, the context in which
we all work is becoming more global.
Our
world is becoming more digital and more connected.
For
Canada
to succeed, we will all need to be fully engaged in this new world. This means
investing in innovation and research and creating new products and services.
And
it begins with fostering one of the most attractive economic environments in
the G‑Seven.
But
it does not end there.
So
far I have spoken about Canada’s
strong foundation for economic growth.
But that is only half
of the equation.
Ultimately,
to create jobs, to grow and to maintain our prosperity over the long term, we
cannot work independently. We—academia, governments and the public and private
sectors—need to work together.
C’est bien simple : nos provinces et nos
territoires doivent accorder dès aujourd’hui la priorité aux compétences de
demain dans leur système d’éducation. Nos cégeps, nos collèges et nos
universités doivent collaborer de plus près et conclure plus de partenariats
avec le secteur privé.
L’industrie doit générer davantage
d’investissements privés, en particulier dans le secteur du capital de risque
de démarrage, et soutenir la création de fonds de capital de risque de grande
taille. Enfin, les entreprises doivent favoriser l’innovation dans les produits
et services, et ce, dans tous les secteurs de l’économie.
En tant que nation, nous devons prendre des
risques accrus, réfléchir de manière plus créative et agir avec plus d’audace
afin de prendre la place qui nous revient au sein de l’économie mondiale.
Nous avons tous un rôle à jouer, et il est
essentiel d’unir nos efforts. Mais je tiens à le préciser, le rôle du
gouvernement consiste à créer les conditions nécessaires pour que nos meilleurs
éléments puissent réussir dans leurs entreprises. Le gouvernement doit ensuite se
retirer et les laisser agir.
In August, I had the
opportunity to participate—here in Montréal—in a round table of young
entrepreneurs in high-growth firms. I heard about their priorities and was
inspired by their successes in developing their ideas, raising capital, finding
distribution channels and expanding to new markets.
Growth and job
creation in today’s modern economy start with businesses, not government. They start
with companies creating new products, finding new markets, improving
productivity and doing business differently.
In
this day and age, the pace of R&D and the evolution of business strategies
are so rapid that innovation must be a part of every sector of our economy.
Growth depends on innovation, which will be led by people like you here today.
And
it will be innovation that propels Canada’s future high-growth firms.
Nous n’avons qu’à regarder Motion Composites Inc., une entreprise
québécoise locale.
Cette entreprise, qui a été fondée par deux récents diplômés en
administration des affaires et en génie, est née du désir de repenser
complètement le concept du fauteuil roulant conventionnel afin d’alléger son
poids de moitié, d’augmenter sa durabilité et de rendre son prix plus
abordable.
Leur concept était prêt, mais ils avaient besoin d’aide pour fabriquer
et commercialiser leur produit.
C’est là que le Programme d’aide à la
recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada (le
PARI-CNRC) est entré en jeu.
Pour ceux qui ne le savent pas, le PARI est
le principal programme d’aide aux petites et moyennes entreprises mis sur pied
par notre gouvernement.
Ce programme est la pierre angulaire du
régime d’aide à l’innovation au Canada. Près de 8 000 entreprises un
peu partout au pays, dont 2 000 ici au Québec, bénéficient de son appui
chaque année. Le PARI est considéré comme l’un des meilleurs programmes en
son genre au monde.
Thanks
to the help from IRAP, Motion Composites was able to refine its design, work
out technical issues and raise additional funds from private capital and other
sources. It went from the design stage to the production stage in twelve
months, thanks in part to IRAP.
Today,
Motion Composites manufactures about fifteen hundred wheelchairs each year. It
has a team of seventeen permanent employees and plans to expand throughout North America.
This
is a great example of a government program delivering needed support to
entrepreneurs looking to grow their business.
But
let’s be clear: while IRAP helped Motion Composites to develop and gain
traction, the company created its own success.
Through
Economic Action Plan Twenty-Twelve, we are continuing to make important
investments like this.
Specifically,
we are providing one hundred and ten million dollars per year to double the support
for IRAP.
This
will continue to spur business-led innovation and R&D and continue to bring
real benefits to communities across the country.
En plus du PARI, le CNRC a mis au point un
nouveau programme pilote conçu spécialement pour aider les entreprises à
s’adapter et à prospérer dans l’ère numérique.
Le Programme pilote d’adoption des
technologies numériques est l’une des plus récentes initiatives du gouvernement
et s’inscrit dans notre engagement continu en matière d’économie numérique.
Ce programme permet aux petites et moyennes
entreprises de recourir aux services d’experts-conseils.
Il les aide aussi à intégrer les nouvelles
technologies numériques dans leur modèle de gestion.
L’intégration des nouvelles technologies contribue
à améliorer la productivité et à stimuler l’innovation au sein des entreprises.
Les entreprises peuvent en outre accéder à de nouveaux marchés en ligne au
Canada et à l’étranger.
Par ailleurs, nous investissons
400 millions de dollars afin d’offrir du capital de risque à l’intention
des entreprises en démarrage et de créer des fonds de capital de risque de
grande taille.
Ce montant s’ajoute aux 100 millions de
dollars que nous avons versés à la Banque de développement du Canada, qui a son
siège social ici à Montréal.
Dans l’économie d’aujourd’hui, les
entreprises ont besoin d’un accès accru au capital de risque afin de mettre en
marché leurs produits et services. Et notre gouvernement effectue aujourd’hui
les investissements nécessaires pour aider à bâtir l’économie de demain.
Ladies
and gentlemen, as Canadians, we can and should count ourselves fortunate.
We
have accomplished a great deal. We have shown the world the strength of the
Canadian economic model. But to sustain this, and to carry it forward, we need
the hard work, talent and investments from people like you.
Je crois sincèrement que lorsque nous
travaillons tous ensemble, nous pouvons surmonter tous les obstacles.
Je vous remercie.